Ce blog est celui de l'émission radiophonique Culture Prohibée. Produite et animée par les équipes des Films de la Gorgone et de Radio Graf'Hit, elle vous invite, chaque semaine, à découvrir divers aspects de la contre-culture à travers des émissions thématiques (le mouvement beatnik, le polar, la presse cinéma, le rock alternatif, le giallo, etc.) et des rencontres passion-nantes (interviews de Dario Argento, Bertrand Tavernier, Philippe Nahon, Costa-Gavras, etc.). Culture Prohibée est une émission hebdomadaire d'une heure diffusée le mardi à 17H sur les ondes de Radio Graf'Hit (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H). L'émission est également diffusée sur d'autres antennes : Radio Active 100 FM à Toulon, Radio Ballade à Espéraza, Booster FM à Toulouse, C'rock Radio à Vienne, Radio Valois Multien à Crépy en Valois , Résonance à Bourges et Radio Panik à Bruxelles.
Ce blog constitue un complément à l'émission en vous proposant des interviews inédites, des prolongements aux sujets traités à l'antenne ainsi qu'un retour détaillé sur les sorties DVD et bouquins que nous abordons "radiophoniquement". Autre particularités du blog, vous fournir le sommaire détaillée ainsi que la playlist de chaque émission. Pour plus d'infos, vous pouvez vous connecter sur le FB de l'émission en cliquant ici.
Vous pouvez écouter et télécharger l'émission sur le site des Films De La Gorgone.

dimanche 30 novembre 2014

Dans Culture Prohibée cette semaine : Emission spéciale Friedkin Connection les mémoires d'un cinéaste de légende (Editions La Martinière)


Retrouvez cette semaine Culture Prohibée sur les antennes de nos radios partenaires (cf. liens ci-contre dans la rubrique "Nous écouter sur votre poste de radio").

Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, une spéciale Friedkin Connection les mémoires d'un cinéaste de légende (Editions La Martinière), le sommaire:

-Retour sur l'ouvrage suivi d'une rencontre avec le réalisateur de L'exorciste.

Nous tenons à remercier l’organisation du BIFFF pour son accueil. Cette émission autour de William Friedkin est le résultat d’un partenariat avec les sites Sueurs Froides et Sin’Art .

Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son);
-Extraits des B.O. de French Connection (Don Ellis), Jade (James Horner), Traqué (Bryan Tyler), Cruising (John Hiatt, Willy De Ville, Lump), L'enfer du devoir (Mark Isham) et Rampage (Ennio Morricone).

lundi 24 novembre 2014

Evénement : Le 2 décembre à 20H00 à la Salle Saint Gobain de Thourotte projection de JASON ET LES ARGONAUTES


Les Films de la Gorgone (l'association spécialisée dans l’audiovisuel qui coproduit Culture Prohibée avec le soutien du Conseil Général De L'Oise) et le service culturel de La Ville De Thourotte organisent leur ciné-club mensuel. Au programme, ce 2 décembre à 20H00 à la Salle Saint-Gobain de Thourotte (à une heure de Paris, pour le trajet cliquez ici) : Jason et les Argonautes

Jason et les Argonautes
Un film fantastique anglo-américain d'1H45 réalisé par Don Chaffey en 1963, interprétation : Todd Armstrong, Nancy Kovack, Gary Raymond, Laurence Naismith, Nigel Green, Honor Blackman...
Résumé : « Dans la Grèce antique, pour reconquérir le royaume de son père Éson usurpé par son demi-frère Pélias, Jason doit rapporter à ce dernier la fabuleuse Toison d'or qui se trouve en lointaine Colchide. Il s'embarque à bord du navire Argo avec toute une équipe de héros, les Argonautes. À la fois aidés et contrariés par des dieux et déesses rivaux, ils vont être confrontés aux éléments déchaînés et à des créatures plus monstrueuses les unes que les autres : le colosse Talos, les deux horripilantes Harpies, les rochers broyeurs Symplégades, une Hydre (un horrible dragon à sept têtes) ainsi qu'à une armée vindicative de terribles et agiles squelettes. Mais Jason va connaître l'enchantement amoureux sous les traits de Médée, vaincre les obstacles et rapporter la Toison d'or. »


Bonus : Cette œuvre est incluse dans les 50 films à voir avant d'avoir 14 ans selon la liste établie par le British Film Institute en 2005, ça tombe bien, cette séance de décembre s'adresse avant tout aux enfants. Ils viendront découvrir, émerveillés, les effets spéciaux magiques signés du grand Ray Harryhausen. L'inventeur de la Dynamation, procédé révolutionnaire d'animation image par image, démontre sa maitrise des effets spéciaux à travers une scène culte. A savoir le combat entre les Argonautes et les squelettes, d'une durée de 3 minutes, qui lui a demandé plus de 4 mois de travail.
Cette séance, exceptionnellement, est en VF, amenez les plus jeunes, ils vont découvrir un film merveilleux pour les petits et grands enfants !!!

dimanche 23 novembre 2014

Dans Culture Prohibée cette semaine : Interview de Maxime Lachaud (auteur de Rednecks Movies Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain-Rouge Profond)


Retrouvez cette semaine Culture Prohibée sur les antennes de nos radios partenaires (cf. liens ci-contre dans la rubrique "Nous écouter sur votre poste de radio").

Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, une spéciale Rednecks Movies Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain (Rouge Profond), le sommaire :

-Interview de l'auteur de cet ouvrage de référence (cf. post précédent), Maxime Lachaud (cf. photo ci-dessous signée Erik Damiano).

Merci à Guy Astic pour son coup de main sur cette émission.

Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son) ;
-Duelling Banjos extrait de la B.O. de Délivrance (Eric Weissberg) ;
-Hangman (American folk song) par Jean Ritchie ;
-Appalachian Bluegrass Mountain Dulcimer par The Winters ;
-Stringbean par les John Henry ;
-When The Saints Go Marching In par Fiddlin John Carson And Moonshine Kate ;
-Worried Man Blues par Jim and Jesse ;
-Wildwood Flower par The Carter Family (With A.P and Maybelle harmonies) ;
-West Virginia Gals par Al Hopkins and his Buckle Busters (The Hillbillies) ;
-Simple Man par Lynyrd Skynyrd.

jeudi 20 novembre 2014

Rednecks Movies Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain de Maxime Lachaud (Rouge Profond)


Rednecks Movies Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain est le nouvel ouvrage de Maxime Lachaud (cf. photo ci-dessous signée Erik Damiano), qui avait déjà signé deux études passionnantes, Harry Crews un maître du grotesque (K-Inite) et Mondo Movies reflets dans un œil mort (coécrit avec Sébastien Gayraud-Bazaar & Co). Deux travaux qui démontraient une attirance pour la singularité, que ce soit au cinéma comme en littérature, son dernier livre traite d’un sujet tout aussi insolite, le film de rednecks.


Un terme qui signifie littéralement, dans la langue de Molière, les cous rouges, l’équivalent du franchouillard « cul terreux ». Au programme de Rednecks Movies Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain, tout un pan méconnu de l’histoire de la culture populaire. Maxime Lachaud signe une étude exhaustive du péquenaud en littérature (William Faulkner, Erskine Caldwell), cinéma de fiction (Délivrance, Massacre à la tronçonneuse, Les marais de la haine-cf. affiche ci-dessous) comme documentaire (The Wild and Wonderful Whites of West Virginia de Julien Nitzberg).


Ce pavé de plus de 400 pages est richement illustré et agrémenté de divers entretiens avec, entre autre, John Boorman, Tobe Hooper, Jeff Lieberman, David Worth, Glen Coburn, Yves Boisset et William Grefé. Une fois de plus, l’éditeur Rouge Profond publie un bien bel ouvrage pour cinéphiles déviants. Si vous aussi, vous voulez tout savoir sur ce livre et son auteur, rendez-vous dans le prochain épisode de Culture Prohibée !!!

dimanche 16 novembre 2014

Dans Culture Prohibée cette semaine : Interview de Chantal Montellier


Retrouvez cette semaine Culture Prohibée sur les antennes de nos radios partenaires (cf. liens ci-contre dans la rubrique "Nous écouter sur votre poste de radio").

Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, une spéciale Chantal Montellier, le sommaire :

-La bédéaste (cf. photo ci-dessous signée Florian Bardou), créatrice d' Andy Gang et Julie Bristol, revient sur son parcours. A noter, la parution imminente de son nouvel ouvrage La reconstitution Vol. 1 (Actes Sud-L'An 2), pour plus d'informations, cliquez ici.


Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son) ;
-Hymne du MLF par la Compagnie Jolie Môme (ainsi que l'original) ;
-La Marseillaise des cotillons par Rosalie Dubois ;
-Don't Come too Soon par Julia Lee ;
-On parle de parité par les Femmouzes T. ;
-Zutto Uso Datta par Kazuyoshi Saito ;
-Summertime Blues par Kiyoshiro Imawano ;
-Nucléar Summer par Arno ;
-La java des bombes atomiques par Boris Vian.

mardi 11 novembre 2014

Sortie DVD : My Soul to Take de Wes Craven


Réalisé après le segment de Paris, je t’aime et Red eye, My soul to take transpire l’envie de Wes Craven de retourner au slasher, comme si l’univers de Scream lui manquait. Et pour cause, cette œuvre mineure, mais néanmoins sympathique, signée par le père de Freddy Krueger reprends les ingrédients de la franchise qui l’a définitivement élevé au panthéon des réalisateurs de films d’horreur : des élucubrations adolescentes aux décors où se déroule un dénouement malheureusement cousu de fil blanc. Pourtant, dès son ouverture, My soul to take avait de quoi séduire les affamés de viande rouge et de couteaux effilés.
Abel, tel un tranquille père de famille, vit heureux avec sa femme et sa fille. Ensemble ils attendent un second enfant. Seulement, Abel est aussi un dangereux tueur en série aux multiples personnalités. Traqué par la police lors d’une nuit aussi furieuse que sanglante, son règne prend fin dans un terrible accident d’ambulance. Au moment même où il expire son dernier souffle, naissent sept enfants prématurés.


Pourtant, alors que ce prologue des plus sauvages à la mise en scène aussi tranchante qu’une lame promet une petite série B fantastique des plus agréables, le film s’avère des plus classiques. En effet, l’intrigue taille dans les conventions du slasher adolescent. Sous couvert d’une malédiction, seize ans plus tard, les sept prématurés se réunissent afin de fêter l’anniversaire de la mort de l’Éventreur de Riverton, mais l’assassin semble être revenu d’entre les morts. Décidé à se venger d’eux, il élimine les adolescents les uns après les autres.
« Je me suis totalement impliqué dans ce film et je dois énormément à cette magnifique équipe. Tout le monde y a mis ses tripes et son cœur », confie Wes Craven qui est aussi à l’origine de ce scénario manquant un peu de liant. À l’instar de certains personnages, certaines intrigues secondaires, comme les jeux et les griefs des lycéens, ne sont pas étoffés. Wes Craven veut créer un univers particulier, mais le tout s’avère bancal, inabouti. Ce qui est aussi sa marque de fabrique mais ne nuit pas à l’efficacité de certaines séquences, visuellement très réussies. Avec son chef opérateur, Wes Craven arrive à créer des ambiances nocturnes angoissantes, comme le meurtre du premier adolescent ou une traque finale en huis-clos particulièrement bien menée.


Pour renforcer l’aspect fantastique de l’intrigue, le cinéaste laisse planer le doute sur l’identité de la personnalité démoniaque du tueur, y mêle mythologie et légendes urbaines, mais en oublie de développer ses réelles motivations, d’expliquer le pourquoi. Toujours dans le flou, sa vengeance semble n’être qu’un prétexte à une série de meurtres délicieusement gores et brutaux. Comme pour la série des Scream, Wes Craven reprend des artifices similaires, notamment dans la mise en scène sonore, comme le chuintement des lames, complètement irréaliste, qui pénètrent les corps. Quant à l’aspect visuel, Aaron Weintraub, le superviseur des effets spéciaux explique avoir « ajouté des lames supplémentaires aux couteaux pour donner l’illusion de transpercer les victimes ».
Distribué en 3D, My soul to take ne semble pourtant pas avoir été tourné dans ce format, la mise en scène ne bénéficiant pas de perspectives ou d’effets particuliers. Peut être est-ce là une tentative pour attirer les spectateurs vers une œuvre mineure, mais distrayante, de l’auteur de La dernière maison sur la gauche ?

Thomas Roland


My soul to take

(USA - 2010 - 107mn)
Scénario et réalisation : Wes Craven
Directeur de la photographie : Petra Korner
Montage : Peter McNulty & Todd E. Miller
Musique : Marco Beltrami
Interprètes : Max Thieriot, John Magaro, Emily Meade, Mick Lashaway, Denzel Whitaker, Sharreka Epps, Paulina Olszynski, Raùl Esparza…
Sortie en DVD Z2 chez TF1 Vidéo le 29 octobre 2014.

vendredi 7 novembre 2014

Dans Culture Prohibée cette semaine : Spéciale Le Prisonnier avec les interviews de Neirda & Z3ro


Retrouvez cette semaine Culture Prohibée sur les antennes de nos radios partenaires (cf. liens ci-contre dans la rubrique "Nous écouter sur votre poste de radio").

Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, une spéciale Le Prisonnier, le sommaire :


-Evocation de l’univers de la série culte en compagnie de NeirdA & Z3ro auteurs d’un ciné-concert autour du premier épisode : L’Arrivée.

Merci à Nicolas Tarlay pour son aide sur cette émission.

Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son) ;
-Extraits du ciné-concert de NeirdA & Z3ro ;
-Divers extraits (original et remix de 2009 par Rupert Gregson-Williams) de la B.O. de Le Prisonnierpar Ron Grainer ;
-Kalimba par Mister Scruff ;
-Maide with the Flaxen Hair par Richard Stoltzman ;
-Une session dub sans titre d'Ohana.

dimanche 2 novembre 2014

Evénement : Le 4 novembre 20H00 à la Salle Saint Gobain de Thourotte soirée de lancement de la nouvelle saison du Ciné-Club des Films de la Gorgone avec la projection de SUPER 8 MADNESS en présence du réalisateur et de l'équipe du film


Les Films de la Gorgone (l'association spécialisée dans l’audiovisuel qui coproduit Culture Prohibée avec le soutien du Conseil Général De L'Oise) et le service culturel de La Ville De Thourotte organisent leur ciné-club mensuel. Au programme, ce 4 novembre à 20H00 à la Salle Saint-Gobain de Thourotte (à une heure de Paris, pour le trajet cliquez ici) : Super 8 Madness!


Un documentaire français produit par Metaluna Productions d'1H30 réalisé par Fabrice Blin en 2014, interprétation : Jean-Pierre Dionnet, François Cognard, Jimmy Frachon, Alexandre Jousse, Jean-Pierre Putters, Jean-Claude Romer...

Résumé : « L'incroyable aventure du Super 8 fantastique en France, dans les années 1980, quand n'existaient pas encore les caméras HD, le 4K, les I-phones, et que le seul moyen pour de jeunes réalisateurs de tourner des films était par ce seul biais. De nombreux cinéastes en herbe ont ainsi fait leurs premières armes en Super 8. Et parmi eux, les aficionados de ce que l'on ne nommait pas encore le « cinéma de genre ». C'est-à-dire les amoureux de fantastique, de merveilleux, d'onirisme, de science-fiction, de thriller, de films policiers, mais aussi les aventuriers d'un cinéma plus extrême : le cinéma d'horreur et ses débordements « gore », tantôt potaches ou effrayants. »


Bonus : A l' occasion de la soirée d'ouverture du ciné-club, projection en présence du réalisateur Fabrice Blin (cf. photo ci-dessous), du producteur associé et monteur Jean-Marc Toussaint, du producteur Fabrice Lambot. Ils débattront avec le public. La soirée se conclura par un verre de l'amitié cinéphilique. Plus d'infos sur le FB de l'événement en cliquant ici.
C'est un documentaire inédit qui va vous être projeté gratuitement ce mardi 4 novembre dès 20H00 à la Salle Saint-Gobain de Thourotte, venez nombreux !!!