Le 7 octobre dès 20H à la Salle Saint Gobain, dans le cadre des Arts nippons au cœur de l'Oise : Ciné-club de la ville de Thourotte avec le film culte japonais La Vengeance de la sirène (1984) réalisé par Toshiharu Ikeda

La Ville De Thourotte organise son ciné-club mensuel (Tarifs : 5€ / 4€ pour les moins de 16 ans). Au programme, ce 7 octobre à 20H00 à la Salle Saint-Gobain (à une heure de Paris et de Lille, pour le trajet cliquez ici), La Vengeance de la sirène (1984), un film japonais de Toshiharu Ikeda. Ce long-métrage est sélectionné par Les Films de la Gorgone (association soutenue par le Conseil Départemental de l'Oise). Il est diffusé dans le cadre du Festival des arts nippons au cœur de l'Oise.

Le pitch : La douce et mystique Migiwa Saeki et son grand buveur de mari, Keisuke, travaillent en couple comme pêcheurs dans un petit village de bord de mer. S’opposant avec virulence à un projet immobilier des plus inquiétants et nuisibles, le bouillonnant Keisuke se fera bientôt assassiner pour son insoumission. Laissée pour morte par les tueurs, Migiwa trouve alors refuge parmi les prostituées de l’île de Wakatano, avant d’entamer une terrible vengeance...

Le bonus : « Superbement porté par son interprète principale, Mari Shirato, tour à tour spectrale et d’une brutalité animale, La Vengeance de la sirène est l’une des plus remarquables productions du genre. Visuellement saisissante, l’œuvre de Toshiharu Ikeda (Evil Dead Trap – 1988) se distingue par son approche originale, à mi-chemin entre mythologie, réalisme contemplatif et violence revancharde. » Le film, qui a grandement inspiré, entre autres, Quentin Tarantino (Kill Bill – 2003) et Park Chan-wook (Old Boy en 2003 et Lady Vengeance en 2005 – film diffusé précédemment dans notre ciné-club), étonne par sa grande modernité : masculinité toxique, pollution et ultralibéralisme sont dénoncés – et mis en pièces – par une furie vengeresse qui laisse le spectateur pantois à l’issue de la projection.

Le super bonus : Le film renouvelle un discours féministe typique de la culture Nippone, il poursuit la réflexion entamée par La Rue de la honte (Kenji Mizoguchi – 1956), L’Ange rouge (Yasuzō Masumura – 1966) et Ring (Hideo Nakata – 1998) projetés lors de nos précédentes saisons. Porté par une bande originale signée du mythique musicien de jazz Toshiyuki Honda, La Vengeance de la sirène est à découvrir pour la première fois dans sa version restaurée en 2K. Pour vous rendre sur la page FB de l'événement, cliquez sur ce lien. La soirée sera animée par le critique de cinéma Jérôme Pottier, rédacteur en chef de l’émission Culture Prohibée et directeur de rédaction de Prime Cut (éditée par The Ecstasy of Films). Venez nombreux pour halluciner devant ce film totalement inclassable, vous ne le regretterez pas !!!