dimanche 17 juillet 2016

Les lectures de Boris : Mindstar 2 – Quantum


Ecrit par Peter F. Hamilton
Publié en 2010 par Milady
ISBN 978-2-8112-0414-3

Bon, normalement vous connaissez Hamilton (le type sur la photo, en dessous, c'est lui) : La trilogie du Vide, la trilogie de Pandore sont parmi les plus fameux, aujourd’hui nous allons aborder le tome 2 de la trilogie Mindstar. Le Peter, là, il a du avoir envie de faire un polar. Sur 511 pages il y en a 350 consacrées à la mise en place de la problématique dont bien 100 à montrer comment ses personnages sont mal embarqués. C'est assez long...c'est même très long... Ce n'est pas mal fait, c'est juste que ça dénote franchement avec ses ouvrages habituels qui, au bout de 10 pages, permettent au lecteur d’accéder au cœur de l'action. OK j'exagère, mais l'idée est là. Par contre au bout des 350 pages de Flaubert-détective (ouais j'exagère aussi mais j'ai trouvé ça vraiment long), il y a un violent coup d'accélérateur, à se demander ce que Peter a pris comme substances... Le syntho que consomment ses personnages ? A ce moment-là on retrouve vraiment le Hamilton habituel, et ça fait plutôt du bien, tant pis pour la violence du changement.


Pour ce qui est de la continuité de l'histoire par rapport au tome 1 (et ce qui change par rapport aux autres œuvres), no problemo, on peut sans soucis le lire séparément. Il y a bien sur des références au premier tome, mais qui sont assez anecdotiques. Alors d'accord, c'est toujours mieux quand on sait d'où sortent les personnages, mais finalement ça revient à regarder un film de SF sans les sous-titres pour les aliens. En général on comprend, même si j’me souviens d'une version russe de District 9 sans sous-titres, puis avec sous-titres : c'était mieux sans ! Par contre Milady, va falloir qu'ils fassent un peu attention quand même. L'image de couverture est lamentable, éhontément inspirée de Matrix, et la citation de quatrième de couverture est toujours la même, comme s'il n'y avait rien d'autre à dire sur Hamilton.


Enfin bon, revenons au bouquin dans lequel Greg Mandel doit élucider le meurtre du docteur Edward Kitchener, un spécialiste de la physique quantique. Je l'aime bien Hamilton car il sait effectivement coller du rythme à ses histoires, les alimenter intelligemment. Oui ses machines et ses procédés sont plus oniriques que scientifiques, mais il sait aussi les décrire suffisamment bien pour que ce soit crédible. Bref, à mon goût, Mindstar 2 – Quantum est, pour l'instant, le moins bon des Hamilton (même si j'aimerais bien avoir pu écrire n'en serait-ce que la moitié), et ça le rend intéressant à lire, on apprécie d'autant mieux les autres.
Actuellement je lis un Jacques Mondolini, un français, dont je vous parlerai une autre fois. En attendant, lisez !
Boris

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