Ce blog est celui de l'émission radiophonique Culture Prohibée. Produite et animée par les équipes des Films de la Gorgone et de Radio Graf'Hit, elle vous invite, chaque semaine, à découvrir divers aspects de la contre-culture à travers des émissions thématiques (le mouvement beatnik, le polar, la presse cinéma, le rock alternatif, le giallo, etc.) et des rencontres passion-nantes (interviews de Dario Argento, Bertrand Tavernier, Philippe Nahon, Costa-Gavras, etc.). Culture Prohibée est une émission hebdomadaire d'une heure diffusée le mardi à 17H sur les ondes de Radio Graf'Hit (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H). L'émission est également diffusée sur d'autres antennes : Radio Active 100 FM à Toulon, Radio Ballade à Espéraza, Booster FM à Toulouse, C'rock Radio à Vienne, Radio Valois Multien à Crépy en Valois , Résonance à Bourges et Radio Panik à Bruxelles.
Ce blog constitue un complément à l'émission en vous proposant des interviews inédites, des prolongements aux sujets traités à l'antenne ainsi qu'un retour détaillé sur les sorties DVD et bouquins que nous abordons "radiophoniquement". Autre particularités du blog, vous fournir le sommaire détaillée ainsi que la playlist de chaque émission. Pour plus d'infos, vous pouvez vous connecter sur le FB de l'émission en cliquant ici.
Vous pouvez écouter et télécharger l'émission sur le site des Films De La Gorgone.

mercredi 30 août 2023

Jeu-concours Elephant Films : des polars Italiens à gagner !

Surveillez bien la page Facebook des Films de la Gorgone-Culture prohibée, en effet, grâce à notre partenaire Elephant Films, nous organisons, la semaine prochaine, un concours pour vous faire gagner des BR & DVD éditions simples de trois polars Italiens (de quoi faire passer la pilule de la rentrée) :

Colère noire (1975) de Fernando Di Leo avec Luc Merenda
Synopsis : Deux enfants sont enlevés à la sortie de l’école. L’un est fils d’un riche promoteur, l’autre celui d’un simple garagiste. Après une demande de rançon de 10 milliards, les kidnappeurs exécutent le fils du garagiste. La vengeance du père sera terrible.

Mister Scarface (1976) de Fernando Di Leo avec Al Cliver
Synopsis : Manzani, un gangster balafré surnommé Scarface, est poursuivi par Ric, qui souhaite se venger de l’assassinat de son père. Pour cela, il tente de fomenter une guerre des gangs.

Deux flics à abattre (1976) de Ruggero Deodato avec Marc Porel
Synopsis : Alfredo et Antonio luttent contre le crime au sein d’une unité spéciale très particulière, au-dessus de toutes institutions et lois. Ils opèrent dans l’arrogance la plus totale, mais quand ils doivent traquer Roberto Pasquini, un membre éminent du milieu, les choses se compliquent sérieusement.

Nouveautés disponibles à la vente dans notre boutique en ligne

Bonjour à toutes et tous,
Notre boutique en ligne (Films de la gorgone) ne peut actuellement être mise à jour en raison d'un problème technique. C'est pourquoi nous vous proposons les dernières nouveautés BR/DVD éditées par nos amis d'Artus Films ci-dessous.
Pour faire vos achats, suivez les indications en fin de paragraphe.


COFFRET LE CINEMA QUINQUI DE ELOY DE LA IGLESIA
Réalisateur : Eloy de la Iglesia
Pays : Espagne
Date : 1982/1983/1984
Collector avec les films EL PICO, EL PICO 2, COLEGAS
Quinqui : terme argotique d'origine gitane prétendument, désignant les vendeurs de "quincalla" (de la ferraille, de la quincaillerie étymologiquement), à savoir les "quincalleros". Synonyme de "merchero". (David Didelot)
S'inspirant de la vie – souvent courte – de « quinquis » célèbres (El Pirro, El Torete, El Jaro…), le cinéma espagnol s'empare du genre dans la deuxième moitié des années 70, grâce à un cinéaste comme Antonio de la Loma. Eloy de la Iglesia donnera ses lettres de noblesse au cinéma quinqui, révélant la misère d'une partie de la jeunesse espagnole, laissée-pour-compte, devant entrer dans la délinquance et la prostitution pour survivre.
A PROPOS
Réalisateur d'une vingtaine de films, Eloy de la Iglesia a su créer une œuvre artistique homogène reflétant les malaises de la société espagnole post franquiste. Peignant le portrait d'une jeunesse désespérée, fuyant la misère en se réfugiant dans la drogue, la prostitution et la délinquance, ses films font, de nos jours encore, l'effet d'une bombe sociale.
SUPPLEMENTS
Du sang dans les rues : le phénomène Quinqui
Le cinéma Quinqui par Maxime Breysse et Laureano Montero
Le cinéma selon Eloy de la Iglesia par Maxime Breysse et Laureano Montero
Diaporamas d'affiches et photos
Films-annonces originaux
Livret 96 pages de David Didelot « Cine Quinqui : les loups sont dans la rue »
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Langue : Français (uniquement pour EL PICO), Espagnol
Sous-Titres : Français
Coffret 3 Blu Ray + DVD + Livre
Format Original : 1.66 - 1920/1080p
Format DVD : DVD - PAL - Zone 2 / BD - Zone B
Nb de disques : 6
Durée : 109/121/98 minutes
Couleurs
Interdictions : Interdit aux moins de 16 ans
Vous pouvez nous commander ce coffret 3 BluRay + 3 DVD + Livre 96p pour 53€ (frais de port compris) ou 49€ si vous êtes adhérent, contactez-nous pour le paiement par PayPal (hanzozerazor60@gmail.com) ou envoyez votre chèque à l'ordre de : LES FILMS DE LA GORGONE/16 Rue Taupin/80700 BUS LA MESIERE.


LES LONGS JOURS DE LA VENGEANCE
Réalisateur : Florestano Vancini
Pays : Italie
Date : 1967
Interprètes : Giuliano Gemma, Francisco Rabal, Gabriella Giorgelli, Conrado San Martin
SYNOPSIS
Injustement accusé de meurtre, Ted Barnett purge sa peine dans un bagne. Une nuit, il parvient à s'évader. Ils sont nombreux à trembler en apprenant la nouvelle de son évasion : le shérif Douglas, le trafiquant d'armes Cobb, et surtout sa fiancée, qui a épousé Douglas lors de la condamnation de Ted…
A PROPOS
Après quelques timides films espagnols ou allemands, Sergio Leone lance le phénomène du Western européen en 1964. Les meilleurs artisans du Cinéma Bis puisent dans leur mythologie, l'héritage du baroque ou de l'opéra pour réaliser pas moins de 700 films. Pistoleros pouilleux, péons révolutionnaires, justiciers idéalistes et belles de l'Ouest s'incarnent dans une violence visuelle et une musique magistrale.
SUPPLEMENTS
Présentation du film par Curd Ridel
Entretien avec Sergio d'Offizi
Diaporama d'affiches et photos
Film-annonce original
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Langue : Italien
Sous-Titres : Français
Coffret digipack Blu Ray + DVD
Format Original : Cinemascope 2.35 - 1920/1080p
Format DVD : DVD - PAL - Zone 2 / BD - Zone B
Nb de disques : 2
Durée : 121 minutes
Couleurs
Vous pouvez nous commander ce combo Blu-Ray/DVD pour 27€ (frais de port compris) ou 23€ si vous êtes adhérent, contactez-nous pour le paiement par PayPal (hanzozerazor60@gmail.com) ou envoyez votre chèque à l'ordre de : LES FILMS DE LA GORGONE/16 Rue Taupin/80700 BUS LA MESIERE.

Dans Culture Prohibée cette semaine : Emission spéciale sorties bouquins avec Sylvain Perret et Jean-Pierre Dionnet (Une histoire de Cinéma de quartier - Carlotta Films)

Retrouvez Culture Prohibée sur les antennes de nos radios partenaires (cf. liens ci-contre dans la rubrique "Nous écouter sur votre poste de radio").
Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la culture pas nette du ciboulot, une spéciale sorties bouquins, le sommaire :

-Retour sur trois nouveaux titres de la Collection Gore des Alpes, à savoir : Game ovaire de Nicolas Millié, Arvine sur ordonnance de Joël Cerutti & Hram de Christophe Siébert ;
-Evocation de La Mâchoire de Fabien Dorémus (Éditions de la Librairie du Labyrinthe) ;
-Chronique de la BD Destination Tchad de Florent Kassaï (L'Harmattan BD) ;
-Rencontre avec Sylvain Perret, auteur de Une histoire de cinéma de quartier (Carlotta Films) ;
-Rediffusion d'un échange avec Jean-Pierre Dionnet mythique créateur et présentateur des émissions culte Cinéma de quartier et Quartier interdit.


L’équipe de Culture Prohibée remercie Lucie Mottier, Virginie Robert, Philippe Battaglia & Philippe Leleux pour leur aide sur cette émission.

Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son) ;
-Divers extraits de la BO de Il était une fois la révolution (Ennio Morricone) ; -Furore (Adriano Celentano).

Panne sur le site des Films de la Gorgone


Bonjour à toutes et à tous,
Pour info, le site des Films de la Gorgone (http://lesfilmsdelagorgone.fr/), structure associative qui coproduit Culture Prohibée, ne peut actuellement être mis à jour. En effet, il y a un souci de connexion avec le serveur FTP. Nous tentons de régler le problème, même si notre fournisseur d'accès ne nous est d'aucune aide ! Aussi, nous réfléchissons à une refonte totale de notre site - ce qui risque d'être assez long (car nos finances sont modestes).
Veuillez nous excuser pour ce désagrément, y compris concernant la non mise à jour de la page web de la boutique (http://lesfilmsdelagorgone.fr/topic2/index.html). Toutefois, notre magasin est régulièrement approvisionné, n'hésitez pas à nous passer des commandes en écrivant à hanzozerazor60@gmail.com
A bientôt (enfin, on l'espère) !!!

Culture Prohibée est de retour !

Bonne nouvelle, chères auditrices et auditeurs, nous sommes de retour et notre saison 15 va bientôt débuter ! La réouverture des hostilités est prévue pour la semaine prochaine avec le premier volet d'un dyptique consacré au "Found Footage" qui sera diffusé le mardi 5 septembre à 17H sur l'antenne de Graf'Hit.

vendredi 18 août 2023

Rencontre avec Grégory Baud, directeur artistique de la compagnie théâtrale Les souffleurs d'histoires, comédien et auteur de l'adaptation de La Machine à explorer le temps (H.G. Wells)


Après, entre autres, un passage par la troupe Les Sessions Kwandies, l’aventure du « Two Men Show » via D&G, les compagnie Ambi – pour laquelle il interprète Charington dans une adaptation de 1984 – et Le moineau – avec laquelle il incarne Méliès dans La Mécanique du cœur – Grégory Baud devient directeur artistique pour Les souffleurs d'histoires. La troupe joue actuellement La Machine à explorer le temps.

Culture Prohibée : Comment pouvez-vous nous présenter la troupe des Souffleurs d'histoire ?
Grégory Baud : « D'une manière très simple, nous sommes quinze sur scène, mais pour La Machine à explorer le temps, nous sommes cinq avec, en plus, Mylène Crouzilles, la metteuse en scène (puisque dans cette création, j'incarne l'explorateur du temps) et le régisseur. »

CP : Comment vous est venu précisément l'idée de monter La Machine à explorer le temps ?
GB : « Déjà, tout vient du fait qu'enfant, j'ai adoré le film de George Pal. Naturellement, j'ai lu le livre d' Herbert George Wells et, par la suite, pour préparer la mise en scène, je n'ai pas voulu tirer ma création vers la tragédie : faire disparaître Weena comme dans le roman ! Mais je voulais que son personnage amorce une forme d'évolution… Il y a quelques points que j'ai laissé dans l'ombre, exprès pour avoir ensuite un dialogue avec le public. Un dialogue pour savoir si, d'après le public, l'explorateur du temps retrouverait Weena, ce que suggéraient, pour la plupart, les spectateurs. Car, exprès, Wells nous explique que l'explorateur du temps part ensuite avec un appareil photo, mais la simple idée d'une romance entre les deux personnages ne me suffisait pas…
Dans la dernière adaptation de
Time Machine, que je n'ai pas franchement aimé, il y à, toutefois, ce passage où le personnage, au début du film, à l'aide de sa machine, tente plusieurs fois de sauver sa promise, en vain... Il essaie pour Weena.
Dans le livre, l'Explorateur du temps se conduit comme un professeur trouvant des Éloïs livrés à eux même... comme des enfants, avec leurs frayeurs d'enfants ! »


CP : Votre pièce est très politique également. Quant aux effets spéciaux, ils sont fabuleux. Je pense à la première machine qui disparaît dans une gerbe de lumière aveuglante... le tout dure à peine un seconde ou deux, c’est un très beau travail d’illusionniste...
GB : « Oui, merci. Herbert George Wells, dans son roman, dénonçait déjà son époque, les dérives de la première période industrielle, la lutte des classes qui s'amorçait... ce qui résume presque son roman, finalement. Au cours des années, il y a eu l'évolution de la surconsommation, à laquelle j'ai greffé, dans mon adaptation, la progression des systèmes de télécommunication – ce qui donne lieu, parfois, à des gadgets dénués de sens.
Donc, ma façon d'orienter mon discours sur la société de consommation était présente d'une autre manière dans la narration du livre, dans ses théories et, plus généralement, dans tout l'aspect sombre de la science fiction, dans l'anticipation. Il ne faut pas oublier, non plus, de mentionner qu'Herbert George Wells avait relevé dans son livre le principe du Soleil finissant par avaler la Terre, pour recharger ses batteries.
Nous continuons toujours de jouer la pièce, qui nous donne beaucoup de joie. J’ai envie de jouer, parfois, autre chose que des pièces de Molière ou de Racine... et le public semble apprécier. »


CP : Quels sont vos projets ?
GB : « Mes deux prochaines pièces sont deux créations très différentes. La première, Al Capone, est une pièce servant à démythifier une sorte de légende glorifiante autour d'Al Capone. Cette démythification de la séduction du gangstérisme s'appuie précisément sur l'autobiographie d'Al Capone, qui s’est livré à une sorte de confession avant sa mort, à 48 ans. Je pense que ça va donner lieu à un travail de création avec des étudiants.
Quant au second projet, c'est un peu différent, ça s’intitule :
Comment j’ai été stupide. C’est l'histoire d'un homme un peu trop cérébral et qui pense retrouver le bonheur en redevenant stupide... idiot... naïf... Voilà, vous savez tout… pour le moment. »

Entretien réalisé par Antoine Cervero le 31 juillet 2023

Si vous voulez voir cette merveilleuse pièce pour petits et grands aux nombreux morceaux de bravoure, tel ce magnifique ballet pantomime entre l'explorateur et Weena, cliquez sur ce lien, toutes les dates des prochaines représentations y figurent.