Ce blog est celui de l'émission radiophonique Culture Prohibée. Produite et animée par les équipes des Films de la Gorgone et de Radio Graf'Hit, elle vous invite, chaque semaine, à découvrir divers aspects de la contre-culture à travers des émissions thématiques (le mouvement beatnik, le polar, la presse cinéma, le rock alternatif, le giallo, etc.) et des rencontres passion-nantes (interviews de Dario Argento, Bertrand Tavernier, Philippe Nahon, Costa-Gavras, etc.). Culture Prohibée est une émission hebdomadaire d'une heure diffusée le mardi à 17H sur les ondes de Radio Graf'Hit (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H). L'émission est également diffusée sur d'autres antennes : Radio Active 100 FM à Toulon, Radio Ballade à Espéraza, Booster FM à Toulouse, C'rock Radio à Vienne, Radio Valois Multien à Crépy en Valois , Résonance à Bourges et Radio Panik à Bruxelles.
Ce blog constitue un complément à l'émission en vous proposant des interviews inédites, des prolongements aux sujets traités à l'antenne ainsi qu'un retour détaillé sur les sorties DVD et bouquins que nous abordons "radiophoniquement". Autre particularités du blog, vous fournir le sommaire détaillée ainsi que la playlist de chaque émission. Pour plus d'infos, vous pouvez vous connecter sur le FB de l'émission en cliquant ici.
Vous pouvez écouter et télécharger l'émission sur le site des Films De La Gorgone.

jeudi 30 août 2012

On the air : Retour en studio


C'est le 31 août à 14H que toute l'équipe de Culture Prohibée reprend le chemin des studios pour enregistrer le début de la saison 4. La réouverture des hostilités est prévue pour le mardi 4 septembre à 17H sur l'antenne de Graf'Hit. Plein d'interviews et d'exclus sont au programme, le tout sous la férule d'une équipe de guerilleros de la contre-culture, à savoir :

Claire Annovazzi alias la tengue, membre de la rédaction de Sueurs Froides...

Antoine Cervero alias Eurydice, président de L'Antre de Neptune (atelier SPFX latex)...

Christophe Cosyns alias Coco, dirigeant de The Ectasy Of Films (éditeur vidéo)...

John Feret alias l'homme mystère, le petit nouveau de l'équipe, spécialiste de l'import vidéo...

P. Guennec alias le yéti breton, journaliste...

Léo Magnien alias Leo the last (but not the least), ingénieur du son de radio Graf'Hit...

Delphine et Jean-Michel Montanary alias la OMG team, fondateurs d' Oh My Gore...

Marie-Thérèse Paimblanc dit Maï alias la macrale, membre de la rédaction de Sueurs Froides...

Jérôme Pottier alias la gorgone, président des Films de la gorgone (production audiovisuelle)...

Thomas Roland alias le loup-garou picard, membre des rédactions de Manivelle et Culturopoing ...

Yannick Vanesse alias le leprechaun, membre de la rédaction de Sueurs Froides...




















Cette joyeuse bande vous souhaite une saison 4 encore meilleure que la précédente, bientôt au programme quelques interviews et autres surprises, indices visuels ci-dessous... Rendez-vous mardi à 17H00 !!!



jeudi 23 août 2012

L’étrange vie de Nobody Owens par Neil Gaiman


Neil Gaiman retrouve son complice de la première heure, Dave McKean, pour ce court roman fantastique qui s’inscrit dans la droite lignée de Coraline. Comme pour les aventures de la jeune fille, L’étrange vie de Nobody Owens oscille entre l’épouvante et le conte initiatique dans un style humoristique propre à l’auteur d’ American gods.
Alors qu’il n’était qu’un bébé, Nobody Owens est recueilli par les habitants du cimetière se trouvant non loin de la maison de ses parents. Il a échappé de justesse à la mort, un mystérieux individu ayant assassiné toute sa famille. C’est donc sous l’oeil bienveillant des fantômes que Nobody Owens va grandir et apprendre à vivre… Seulement, le tueur est toujours à l’affût, prêt à terminer le travail pour lequel il avait été payé.


Le roman retrace la jeunesse de Nobody Owens, de sa tendre enfance à son adolescence, qui va apprendre à vivre, à connaître les vivants au contact des morts. Voilà un bien étrange paradoxe que seul Neil Gaiman (cf. photo ci-dessus) pouvait conter. À chaque chapitre, correspond une aventure différente, riche de rencontres en tout genre. Ainsi, l’auteur en profite pour dresser des portraits croustillants et plein de tendresse à l’encontre des clichés qu’imposent le genre, comme celui de cette sorcière, marginalisée par les superstitions. L’étrange vie de Nobody Owens est aussi un livre sur l’enfance et l’adolescence, ses peurs et ses révoltes. Neil Gaiman les traite avec justesse et un certain décalage, aussi, vu le genre fantastique auquel son texte appartient. D’ailleurs, il n’en oublie pas pour autant son intrigue pour tenir le lecteur en haleine lorsque ses personnages évoluent dans des univers parallèles, des mondes peuplés de créatures marginales et terrifiantes, toujours avec une pointe d’humour. Ces mésaventures sont illustrées à l’encre noire par Dave McKean, dont le talent n’est plus à prouver, dans un style très expressionniste (cf. extrait du livre ci-dessous). Un roman qui saura plaire aussi bien aux adultes qu’aux plus jeunes, ici, sa cible privilégiée comme pour Coraline...

Thomas Roland

L’étrange vie de Nobody Owens
Neil Gaiman & Dave McKean, Editions J’ai lu, Fantastique, 255 pages, 6,90€.

dimanche 5 août 2012

Les lectures de Boris : Dix sur l'échelle de Richter


Ecrit par Arthur C. Clarke & Mike McQuay
Publié en 2001 chez J'Ai Lu

Alors Arthur C. Clarke (cf. photo ci-dessous) je ne vous fais pas l'affront d'une présentation. Mike McQuay, par contre, est une découverte. Né en 49, mort en 95, il n'a pas eu le temps d'être très prolixe. Je n'ai pas trouvé confirmation, mais il y a des chances pour que le manga animé Memories soit une adaptation de son roman éponyme. Pas mal de collaborations, quelques oeuvres personnelles, sa biographie est plutôt
discrète.

Pas comme sa trace dans le livre. Je ne sais pas pourquoi Clarke a fait une collaboration avec un auteur. Jusqu'à présent, des livres que j'ai lu de lui en co-écriture, il trouvait un collaborateur entrainant. Un spécialiste de cosmogonie, un physicien, un astrophysicien, des gens qui permettaient d'en faire plus, quoi. Là ils ont vraiment fait un roman de gare.


Comme son nom l'indique, 10 sur l'échelle de Richter parle de tremblements de terre. Surpris ? Les personnages sont très stéréotypés, même quand les auteurs atteignent le trans-genre, et ça c'est très fort ! Avoir autant de place pour faire quelque chose d'aussi étriqué est vexant pour le lecteur. L'histoire-même est d'un acabit identique, faite de poncifs, d'arguments spécieux aussi bien côté traditionaliste que progressiste. Je suis allé au bout du livre car d'une: c'était facile, de deux: la fin sauvera-t-elle le reste ? Malheureusement je me suis promis de parler de livres sans les raconter, alors assumez vos choix de lectures !


Ce que j'avais lu de Clarke qui soit le plus proche était Les fontaines du paradis (si mes souvenirs sont exacts), et ce n'était pas très brillant. Je ne m'explique toujours pas que Les fontaines aient eu le Nébula et le Hugo. En tout cas on est très très loin de la série L'Odyssée de l'espace, ou mieux encore, les Rama. Alors d'accord je suis peut-être plus sensible à l'espace qu'à la terre, mais la qualité scénaristique, la crédibilité des personnages, les prospections anticipatives et les sociétés décrites sont d'un autre tonneau. Concédons tout de même que l'on peut difficilement demander à quelqu'un d'être parfait chaque fois, et qu'un livre moins bien (voire pas bien) met en valeur les plus réussis, et que la majeure partie de l’oeuvre de Clarke vaut largement le déplacement. D'ailleurs ce n'est pas compliqué, on ne peut pas aimer la SF sans lire un peu de Clarke, mais un autre, peut-être ?

Boris