Ce blog est celui de l'émission radiophonique Culture Prohibée. Produite et animée par les équipes des Films de la Gorgone et de Radio Graf'Hit, elle vous invite, chaque semaine, à découvrir divers aspects de la contre-culture à travers des émissions thématiques (le mouvement beatnik, le polar, la presse cinéma, le rock alternatif, le giallo, etc.) et des rencontres passion-nantes (interviews de Dario Argento, Bertrand Tavernier, Philippe Nahon, Costa-Gavras, etc.). Culture Prohibée est une émission hebdomadaire d'une heure diffusée le mardi à 17H sur les ondes de Radio Graf'Hit (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H). L'émission est également diffusée sur d'autres antennes : Radio Active 100 FM à Toulon, Radio Ballade à Espéraza, Booster FM à Toulouse, C'rock Radio à Vienne, Radio Valois Multien à Crépy en Valois , Résonance à Bourges et Radio Panik à Bruxelles.
Ce blog constitue un complément à l'émission en vous proposant des interviews inédites, des prolongements aux sujets traités à l'antenne ainsi qu'un retour détaillé sur les sorties DVD et bouquins que nous abordons "radiophoniquement". Autre particularités du blog, vous fournir le sommaire détaillée ainsi que la playlist de chaque émission. Pour plus d'infos, vous pouvez vous connecter sur le FB de l'émission en cliquant ici. Vous pouvez écouter et télécharger l'émission sur le site des Films De La Gorgone.
Ce blog constitue un complément à l'émission en vous proposant des interviews inédites, des prolongements aux sujets traités à l'antenne ainsi qu'un retour détaillé sur les sorties DVD et bouquins que nous abordons "radiophoniquement". Autre particularités du blog, vous fournir le sommaire détaillée ainsi que la playlist de chaque émission. Pour plus d'infos, vous pouvez vous connecter sur le FB de l'émission en cliquant ici. Vous pouvez écouter et télécharger l'émission sur le site des Films De La Gorgone.
vendredi 28 octobre 2011
Dans Culture Prohibée ce mardi 1er novembre à 17H : Emission spéciale Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg avec les interviews de Lucky McKee et George A. Romero !!!
Retrouvez ce mardi 1er novembre à 17h00 (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H), Culture Prohibée sur l'antenne de Graf’Hit (l'émission est également diffusée sur d'autres radios de la bande FM dans divers départements de France, tous les détails sont sur ce blog).
Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, le dernier épisode d’une série de quatre consacrée à la quatrième édition du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) avec deux énormes interviews :
-Lucky McKee (The woman),
-George A Romero (La nuit des morts-vivants).
Ce festival est organisé par Les Films du Spectre que nous remercions pour leur accueil, en particulier le toujours très disponible Daniel Cohen. Nous tenons également à remercier Dark Star Presse pour leur aide précieuse avec une mention spéciale pour Lison Müh-Salaün et sa grande bienveillance à notre égard. Cette série d’émissions strasbourgeoises est le résultat d’un partenariat avec les sites Sueurs Froides et Sin’Art .
Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son);
-Extraits de la B.O. de The woman (B.O. de Sean Spillane);
-Extraits de la B.O. de La nuit des morts-vivants (B.O. de la version de 1968 signée Scott Vladimir Licina);
-L'alba dei morti viventi par les Goblin (extrait de la B.O. de Zombie de George A. Romero).
jeudi 27 octobre 2011
Ca l'affiche mal !
Ca L'Affiche Mal ! Le Ghana par Jean-Pierre Putters aux Editions Le Bord De L'Eau Collection La Muette
Pour lutter efficacement contre les frimas de l'hiver à venir, les éditions Le Bord de l'eau (Collection La Muette) vous proposent un voyage au Ghana organisé par le tour-opérateur JPP.
Le fondateur de Movies 2000 et Mad Movies, Jean-Pierre Putters, signe un ouvrage hilarant qui nous dévoile le travail singulier des affichistes ghanéens (avec un petit détour par la Pologne) chargés d'illustrer les projections vidéos organisées suite à la fermeture des salles 35mms disparues avec l'Empire Colonial Britannique.
L'humour foudroyant de l'ouvrage (voir, à ce sujet, l'introduction qui démontre les limites du passé simple) est contre-balancé par une autobiographie touchante de l'auteur. Et oui, la vie du Sieur JPP n'a pas toujours été rose (cf. interview réalisée par nos soins lors de la saison 2 de Culture Prohibée), mais, rassurez-vous chers cinéphiles déviants, c'est bien le rire qui l'emporte... surtout lorsque le lecteur découvre ce qui a motivé l'écriture de Ca l'affiche mal ! Ce bouquin, qui retrouve le souffle de la glorieuse trilogie des Craignos Monsters, est à lire de toute urgence!!!
Hanzo
mercredi 26 octobre 2011
Torso n°8
Au sommaire du prochain Torso qui sera, bien sûr, disponible à la vente sur le site des Films de la Gorgone : un article global sur Joe Dante, un entretien avec le metteur en scène, ainsi que des articles sur certains jalons de sa carrière comme Hurlements, Gremlins, Gremlins 2, Panic sur Florida Beach, Twilight Zone, Looney Tunes, Les Looney Tunes Passent À l'Action, The Hole. En bonus, un article sur un projet non-abouti de Joe Dante, The Greatest Show Ever.
Bonne lecture !
dimanche 23 octobre 2011
Dans Culture Prohibée ce mardi 25 octobre à 17H : Emission spéciale Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg avec l'interview d'Alexandre Bustillo coréalisateur de Livide !!!
Retrouvez ce mardi 25 octobre à 17h00 (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H), Culture Prohibée sur l'antenne de Graf’Hit (l'émission est également diffusée sur d'autres radios de la bande FM dans divers départements de France, tous les détails sont sur ce blog).
Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, le troisième épisode d’une série de quatre consacrée à la quatrième édition du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) avec une énorme interview (sans langue de bois) d’Alexandre Bustillo (Livide) avec, en « guest », la comédienne Chloé Coulloud (Livide).
Ce festival est organisé par Les Films du Spectre que nous remercions pour leur accueil, en particulier le toujours très disponible Daniel Cohen. Nous tenons également à remercier Dark Star Presse pour leur aide précieuse avec une mention spéciale pour Lison Müh-Salaün et sa grande bienveillance à notre égard. Cette série d’émissions strasbourgeoises est le résultat d’un partenariat avec les sites Sueurs Froides et Sin’Art .
Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son);
-Everybody get some par Dino Lee (extrait de la B.O. de Blood Dinner);
-Extrait de la B.O. de Mais qu'avez-vous fait à Solange ? par Ennio Morricone (Raccapricio);
-Zaratozom par les Goblin (extrait de la B.O. de Zombie de George A. Romero).
vendredi 21 octobre 2011
Manivelle N°6
Manivelle N°6 est arrivé dans toutes les bonnes librairies, pour notre plus grande joie. Ce magazine s'inscrit au sein d'un mouvement fort de renouvellement de la presse papier hexagonale qui n'est pas sans nous déplaire, tel que le soulignait, il y a peu, l'ami Didier de Médusa (qui va aussi reparaître). Cela nous donnerait presque envie de replonger (et oui, nous éditions Fantasticorama qui tirait à 500 exemplaires lors de ses deux dernières parutions, mais c'était dans une autre vie...) aux côtés de tous les petits nouveaux (Diabolik Zine, Toutes les couleurs du Bis, Metaluna, Peeping Tom, Chéri-Bibi) et des réssucités (Darkness, Vidéotopsie) d'un fandom hexagonal que l'on croyait disparu.
Bien sûr, la revue Manivelle du Sieur Lionel Grenier (que nous avions interviewé lors d'une de nos précédentes émissions) avec ses belles pages glacées et sa superbe qualité d'impression n'est pas un fanzine, c'est vraiment un magazine exigeant (mais accessible) qui constitue un complément intéressant à, par exemple, Positif.
Le sommaire de ce nouveau numéro est très riche et navigue de Joe Dante à Tsui Hark en passant par Robert Aldrich, mais deux dossiers retiennent plus particulièrement notre attention, une belle étude sur Stallone et une interview passionnante de Flora Gomes menée par notre chroniqueur Thomas Roland. A noter qu'en page 39, figure en bonne place Culture Prohibée votre émission radiophonique préférée, c'est vous dire s'il est indispensable que vous achetiez Manivelle soit en librairie (mais ce n'est pas facile à dénicher) soit chez notre partenaire Sin'Art, enfin, nous tenons à vous signaler que la plupart des publications abordées dans ce post sont disponibles à la vente dans notre boutique.
Hanzo
jeudi 20 octobre 2011
War Land
Origine : Croatie
Année : 2007
Un film réalisé par Kristijan Milic
Avec Filip Sovagovic, Velibor Topic, Slaven Knezovic, Marinko Prga, Borko Peric, Miro Barnjak, Bozidar Oreskovic, Enes Vejzovic…
Edité en DVD Zone 2 dans notre bel hexagone par Opening (2011)
Réalisé en 2007 par Kristijan Milic, War Land est le premier long d'un metteur en scène dont les courts-métrages on fait un tabac en festival, à l'image de Sigurna kuca (petit polar de 30mns-2002). War Land, bien que multi-récompensé (une quinzaine de prix ammassée dans le monde entier), demeure inédit dans l'hexagone, l'affront est désormais réparé par le travail éditorial d'Opening.
War Land décrit le parcours de deux groupes de militaires pris dans les tourments de la guerre lors de deux conflis différents :
-La seconde guerre mondiale, en 1943, durant laquelle un bataillon croate défend une position stratégique.
-La guerre de Bosnie, en 1993, durant laquelle une troupe de soldats tente de survivre dans une ex-Yougoslavie en proie à un conflit civil.
A la limite du fantastique, cette pelloche, à travers un protagoniste qui traverse les deux époques, délivre un message certes simpliste sur l'absurdité de la guerre mais tellement juste. L'illustration de cette thématique est d'ailleurs fort habile, en particulier lors de l'évocation du sort fait aux juifs comme aux musulmans en 1943 et en 1993. Ce film évite aussi l'écueil d'un nationalisme exacerbé (à l'inverse du travail, au hasard, du bosniaque Emir Kusturica-lire à ce sujet l'excellent édito de Thomas Roland pour Le coin de l'oeil).
Aucun triomphalisme n'est mis en avant, ces soldats sont appeurés, sans cesse en repli, et surtout, leur mort a rarement lieu au combat. Un trouffion est tué durant sa "grosse commission", un autre pendant qu'il joue de l'accordéon, la faucheuse ne frappe jamais là ou on l'attend. Il arrive même que, terrorisés, les frères d'arme s'entretuent involontairement. Comme le disait si bien Jacques Prévert "Quelle connerie la guerre!".
Elégamment filmé par un Kristijan Milic adepte du plan large, War Land se conclut dans une atmosphère "Lovecraftienne" lors d'une scène plus émouvante qu'effrayante. Si cette bobine n'est pas un chef-d'oeuvre absolu, elle s'avère bien plus réussie que nombre de métrages du genre surenchérissant dans une représentation très graphique du combat (le syndrome post-Soldat Ryan). Ici les hommes sont hantés par la mort (d'où la logique implacable du final), perdus dans un "no man's land" insensé, ou même l'un des leurs peut s'avérer bourreau.
Parfois, loin du clinquant hollywoodien, un cinéaste avec peu de moyens réussit une oeuvre touchante, compensant l'absence de dollars par une écriture d'une grande justesse. C'est ce qu'accomplit, avec War Land, le talentueux Kristijan Milic, aujourd'hui retombé dans l'anonymat de la réalisation télévisuelle : quel gâchis!
Hanzo
Année : 2007
Un film réalisé par Kristijan Milic
Avec Filip Sovagovic, Velibor Topic, Slaven Knezovic, Marinko Prga, Borko Peric, Miro Barnjak, Bozidar Oreskovic, Enes Vejzovic…
Edité en DVD Zone 2 dans notre bel hexagone par Opening (2011)
Réalisé en 2007 par Kristijan Milic, War Land est le premier long d'un metteur en scène dont les courts-métrages on fait un tabac en festival, à l'image de Sigurna kuca (petit polar de 30mns-2002). War Land, bien que multi-récompensé (une quinzaine de prix ammassée dans le monde entier), demeure inédit dans l'hexagone, l'affront est désormais réparé par le travail éditorial d'Opening.
War Land décrit le parcours de deux groupes de militaires pris dans les tourments de la guerre lors de deux conflis différents :
-La seconde guerre mondiale, en 1943, durant laquelle un bataillon croate défend une position stratégique.
-La guerre de Bosnie, en 1993, durant laquelle une troupe de soldats tente de survivre dans une ex-Yougoslavie en proie à un conflit civil.
A la limite du fantastique, cette pelloche, à travers un protagoniste qui traverse les deux époques, délivre un message certes simpliste sur l'absurdité de la guerre mais tellement juste. L'illustration de cette thématique est d'ailleurs fort habile, en particulier lors de l'évocation du sort fait aux juifs comme aux musulmans en 1943 et en 1993. Ce film évite aussi l'écueil d'un nationalisme exacerbé (à l'inverse du travail, au hasard, du bosniaque Emir Kusturica-lire à ce sujet l'excellent édito de Thomas Roland pour Le coin de l'oeil).
Aucun triomphalisme n'est mis en avant, ces soldats sont appeurés, sans cesse en repli, et surtout, leur mort a rarement lieu au combat. Un trouffion est tué durant sa "grosse commission", un autre pendant qu'il joue de l'accordéon, la faucheuse ne frappe jamais là ou on l'attend. Il arrive même que, terrorisés, les frères d'arme s'entretuent involontairement. Comme le disait si bien Jacques Prévert "Quelle connerie la guerre!".
Elégamment filmé par un Kristijan Milic adepte du plan large, War Land se conclut dans une atmosphère "Lovecraftienne" lors d'une scène plus émouvante qu'effrayante. Si cette bobine n'est pas un chef-d'oeuvre absolu, elle s'avère bien plus réussie que nombre de métrages du genre surenchérissant dans une représentation très graphique du combat (le syndrome post-Soldat Ryan). Ici les hommes sont hantés par la mort (d'où la logique implacable du final), perdus dans un "no man's land" insensé, ou même l'un des leurs peut s'avérer bourreau.
Parfois, loin du clinquant hollywoodien, un cinéaste avec peu de moyens réussit une oeuvre touchante, compensant l'absence de dollars par une écriture d'une grande justesse. C'est ce qu'accomplit, avec War Land, le talentueux Kristijan Milic, aujourd'hui retombé dans l'anonymat de la réalisation télévisuelle : quel gâchis!
Hanzo
Retour en force !!!
Nous voici de retour après deux semaines d'absence (même si l'émission n'a pas connu de pause), et le programme s'annonce chargé ! Tout d'abord, après la critique de War land qui devait être publiée la semaine dernière, retrouvez nos derniers coup de coeurs en matière de lecture.
Pour commencer l'hilarant Ca l'affiche mal ! du légendaire fondateur de Mad Movies Jean-Pierre Putters aux éditions Le bord de l'eau (collection La Muette). JPP vous en dira plus sur cet ouvrage dans une de nos prochaines émissions.
Encore au rayon lecture, L'impasse de Gene Kerrigan à la Série noire (Gallimard).
Toujours au rayon bouquin, la suite des lectures de Boris, avec A.E. Van Vogt au programme et son méconnu Tenèbres sur Diamondia (J'ai lu-SF).
Ensuite, un bouquin qui nous a tous, jeunes quarantenaires ou presque, plongés dans une nostalgie fort agréable, Nos années Strange de Sébastien Carletti et Jean-Marc Lainé (Flammarion).
Côté galette, nous vous proposons un petit film fort mignon qui ressort en DVD et Blu-ray collector chez Opening cette semaine : Cannibal holocaust de Ruggero Deodato auquel nous consacrerons, dans les semaines qui viennent, une chouette émission.
Pour finir en beauté, un cliché pris par Poplephi lors de l'interview de Maïwenn réalisée par notre Thomas Roland préféré concernant le film Polisse... bientôt dans votre émission favorite : Culture Prohibée.
Pour commencer l'hilarant Ca l'affiche mal ! du légendaire fondateur de Mad Movies Jean-Pierre Putters aux éditions Le bord de l'eau (collection La Muette). JPP vous en dira plus sur cet ouvrage dans une de nos prochaines émissions.
Encore au rayon lecture, L'impasse de Gene Kerrigan à la Série noire (Gallimard).
Toujours au rayon bouquin, la suite des lectures de Boris, avec A.E. Van Vogt au programme et son méconnu Tenèbres sur Diamondia (J'ai lu-SF).
Ensuite, un bouquin qui nous a tous, jeunes quarantenaires ou presque, plongés dans une nostalgie fort agréable, Nos années Strange de Sébastien Carletti et Jean-Marc Lainé (Flammarion).
Côté galette, nous vous proposons un petit film fort mignon qui ressort en DVD et Blu-ray collector chez Opening cette semaine : Cannibal holocaust de Ruggero Deodato auquel nous consacrerons, dans les semaines qui viennent, une chouette émission.
Pour finir en beauté, un cliché pris par Poplephi lors de l'interview de Maïwenn réalisée par notre Thomas Roland préféré concernant le film Polisse... bientôt dans votre émission favorite : Culture Prohibée.
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samedi 15 octobre 2011
Dans Culture Prohibée ce mardi 18 octobre à 17H : Emission spéciale Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg avec les interviews de Keith Wright et Agnès Merlet !!!
En premier lieu, chères et chers ami(e)s, sachez qu'un évènement dramatique touche actuellement notre équipe donc le blog a été mis en suspens (les critiques de War Land ainsi que plein d'autres surprises seront publiées en fin de semaine), mais l'émission continue et ne connaît pas de pause grâce à l'infatigable Léo Magnien, notre technicien son, qui, dans son labo "frankensteinien", est en train de vous assembler une émission au sommaire alléchant...
Retrouvez ce mardi 18 octobre à 17h00 (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H), Culture Prohibée sur l'antenne de Graf’Hit (l'émission est également diffusée sur d'autres radios de la bande FM dans divers départements de France, tous les détails sont sur ce blog).
Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, le deuxième épisode d’une série de quatre consacrée à la quatrième édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) avec les interviews de Keith Wright(réalisateur de Harold's Going Stiff) et Agnès Merlet(metteur en scène de Hideaways récompensé du Méliès d'argent).
Ce festival est organisé par Les Films du Spectre que nous remercions pour leur accueil, en particulier le toujours très disponible Daniel Cohen. Nous tenons également à remercier Dark Star Presse pour leur aide précieuse avec une mention spéciale pour Lison Müh-Salaün et sa grande bienveillance à notre égard. Cette série d’émissions strasbourgeoises est le résultat d’un partenariat avec les sites Sueurs Froides et Sin’Art .
Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son);
-Psycho cop returns par The Ballroom Bulldozers (B.O. de Train Wreck);
-La tarentule au ventre noir d'Ennio Morricone (B.O. de La tarentule au ventre noir de Paolo Cavara);
-Zombi par les Goblin (extrait de la B.O. de Zombie de George A. Romero).
samedi 8 octobre 2011
Dans Culture Prohibée ce mardi 11 octobre à 17H : Emission spéciale Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg avec les interviews de Daniel Cohen et Miguel Angel Vivas !!!
Retrouvez ce mardi 11 octobre à 17h00 (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H), Culture Prohibée sur l'antenne de Graf’Hit (l'émission est également diffusée sur d'autres radios de la bande FM dans divers départements de France, tous les détails sont sur ce blog).
Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, le premier épisode d’une série de quatre consacrée à la quatrième édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) avec les interviews de Daniel Cohen (Les Films du Spectre) et Miguel Angel Vivas (Secuestrados). En bonus, une preview à The Thing, qui sort ce 12 octobre, vous sera proposée.
Ce festival est organisé par Les Films du Spectre que nous remercions pour leur accueil, en particulier le toujours très disponible Daniel Cohen. Nous tenons également à remercier Dark Star Presse pour leur aide précieuse avec une mention spéciale pour Lison Müh-Salaün et sa grande bienveillance à notre égard. Cette série d’émissions strasbourgeoises est le résultat d’un partenariat avec les sites Sueurs Froides et Sin’Art .
Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son);
-The trioxin theme par Daniel Haines (B.O. de Le Retour Des Mort-vivants de Dan O'Bannon);
-Accion mutante par Def Con Dos (extrait de la B.O. de Action mutante d'Alex De La Iglesia);
-Extrait de la B.O. de House on sorority row de Charles Band ;
-L'alba dei morti viventi [alternate take] par les Goblin (extrait de la B.O. de Zombie de George A. Romero).
mercredi 5 octobre 2011
Interview de Christophe Lemaire
Un peu frappadingue, l’ami Christophe a bossé dans quasiment tous les journaux consacrés au cinéma de genre (Starfix, Mad Movies, Le Cinéphage, Sexy Mag). Il a aussi fait des apparitions dans les films de ses potes (Irréversible de Gaspar Noé, Le convoyeur de Nicolas Boukhrief, Saint-Ange de Pascal Laugier). Il a présenté des films bis sur la chaîne Action, on l’a même vu sur TPS Star intervenir en tant que spécialiste des soucoupes volantes (l’ufologie étant une autre de ses passions). Il tenait dans le défunt Brazil2 « la rubrique du cinéphageuh », il donne aussi dans la presse musicale avec Crossroads et Rock & Folk. On l’a récemment aperçu dans Le Cercle (Canal + Cinéma). C’est en 1999 après un Etrange Festival bien arrosée que Johannes Roger et Jérôme Vincent l’ont fait avouer !!!
Quel est ton premier souvenir de spectateur ?
Oh, j'ai des souvenirs supers flous mais je crois que mon premier souvenir c'est Tintin Et Le Mystère De La Toison D'Or qui était projeté lors d'un goûter d'anniversaire chez ma concierge. J'habitais dans un immeuble à Bruxelles et je devais avoir trois ans, il y avait plein de mômes et c'était une projection en 9,5mms (le format de l'époque). Je crois bien que c'était ça mon tout premier souvenir de cinéma, ensuite ce fut le Cendrillon de Disney et un autre film dont longtemps le titre m'échappa. Il m'est revenu lorsque je suis retombé sur de la doc le concernant, c'était Les Trois Epées De Zorro, un film Bis italien des années 60. J'avais 5/6 ans quand je l'ai vu en salles sur Paris, c'était rigolo parce qu'il y avait trois Zorro : Le père, le fils du père et la fille de la soeur. Ce qui m'avait troublé à l'époque c'est le fait que lorsqu'un Zorro était arrêté les deux autres continuaient les méfaits, du coup le premier était relâché, c'est surtout ça qui m'avait marqué quand j'étais môme. Puis pendant vingt ans j'avais complètement oublié ce film et ça m'est revenu en mémoire lors d'une interview de Jodorowsky. Pour Santa Sangre il avait utilisé un acteur qui s'appelait Guy Stockwell, le frère de Dean Stockwell. Et la je vois cet acteur et j'me dis que je l'ai aimé dans un autre film vingt ans avant, puis ça me revient en retrouvant de la doc, c'était Les Trois Epées De Zorro, bon sang, c'est ça mon premier vrai souvenir de cinéma! Ensuite, il y a eu plein d'autres bonheurs.
Ton meilleur souvenir de cinéma...
Rencontres Du Troisième Type, à l'époque j'étais absolument fan, je suis passionné par les soucoupes volantes et tout le reste. J'ai pété un plomb quand j'ai vu le film de Spielberg, je voyais tout ce que j'avais fantasmé en lisant des documents et articles sur les ovnis. Tout était exact sur l'écran mais rendu de façon complètement féérique, j'avais 17/18 ans et ça m'a explosé. Ensuite j'ai eu plein de films préférés : Suspiria, Voyage Au Centre De La Terre ; celui là c'est vraiment l'un de mes meilleurs souvenirs, un de mes films cultes, un film d'enfance...
Antropophagous ?
Ben, bizarrement, celui-là, non, je l'ai vu quand c'est sorti avec mon pote François Cognard qui bossait avec moi pour Starfix. On s'est marrés mais ce n'est pas non plus un super souvenir. Les bons souvenirs viennent surtout de festivals, le Festival Du Rex, c'était absolument démentiel. C'était le foutoir, l'hystérie dans la salle, 3000 personnes qui hurlaient tous les soirs, c'était monstrueux! A la fin c'était Class 84, ils fouillaient les gens à l'entrée et sur le comptoir, à l'entrée du Rex, il y avait un paquet avec des matraques, des flingues, des canettes et des allumettes, c'était comme dans une BD, les mecs prenaient tout ce qui leur tombait sous la main, il y en avait qui emmenaient des boîtes de conserve : ils voulaient balancer des petits pois!!!
Il y avait de la baston ?
Il n'y a jamais vraiment eu de baston, il y a eu des vigiles qui ont vidé des agitateurs. Il faut savoir que Le Rex était scindé en trois, tous les agitateurs allaient au-dessus pour balancer leurs merdes. En dessous, au balcon, il y avait les invités, les journalistes et les VIP ; en bas c'était les abonnés, les vrais cinéphiles. C'était l'hystérie, la fête tous les soirs, quand tu voulais suivre le film c'était chiant mais quand le film était nul ça vannait de partout dans la salle, parfois il y avait mille personnes qui lisaient les sous-titres tout haut. Vers la fin du Rex, je bossais à Starfix et on voyait les films à Cannes avant qu'ils ne passent au Rex, du coup avec Boukhrief, Cognard et Gans on allait emmerder les mecs assis en haut. On leur racontait toutes les scènes deux minutes avant qu'elles n'aient lieues, alors ça dégénérait. Mais bon, mon festival préféré, c'était Cannes, c'était une orgie de films, surtout les premières années, on y voyait Razorback, Rambo II. De toute façon Le Marché Du Film, j'y allais même quand je n’étais pas journaliste. Dès 1982, j'achetais un badge du marché, ça valait 5OO francs, et je me coltinais 8 films à la journée, c'était la fin du Bis Italien, on en voyait donc plein.
Et le cinéma HK ?
A l'époque, on voyait surtout une série très fun qui s'appelait Mad Mission, chaque année on retrouvait notre Mad Mission nouveau. On se retrouvait dans un cinéma qui s'appelait Le
Français, après le film il y avait une « champagne party » et tout Starfix allait voir les Mad Mission, on adorait ça! Le Festival De Sitges en Espagne est aussi un super souvenir, je l'ai fait pendant huit ans. La première année, c'était génial, j'y suis allé avec un pote qui faisait un fanzine appelé Zombie Zine, Pierre Pattin, et JPP de Mad Movies. C'était un tout petit festival à l'époque, on allait chercher nos accréditations chez le mec qui tenait le magasin de photo et de ciné de la ville : il vendait des appareils photos. On arrive là-bas et il y avait Sam Raimi et son producteur et copain Robert Tapert. Ils avaient les bobines d'Evil Dead sous le bras, et moi je voulais absolument voir le film vu l'accueil qu'il avait eu lors du Marché Du Film Cannois. Et donc, on le voit et on lui fait « Ohhh! C'est Sam Raimi!!! » et il nous répond « Mais c'est pas possible, comment vous me connaissez ? ». On a donc fini par passer la semaine avec Raimi et Tapert, toutes nos soirées, c'était extra. Une anecdote rigolote, je me rappelle que lors de la projection du The Thing de Carpenter, Sam a fait un malaise lors de la scène de la prise de sang, il n'a pas supporté. Il nous a dit que le gore, ça allait, mais pas la prise de sang (rires).
Pourquoi tu te passionnes plus pour le cinéma que pour toute autre forme d'art ?
Il y a certainement le fait que le cinéma procure une échappatoire à la vie, c'est une vie par procuration. Il y a aussi le fait que mes parents, quand j'étais môme, m'envoyait systématiquement coucher lors du début du film, j'étais gravement frustré! C'est peut-être du au fait que mon père, qui était acteur, jouait surtout au théâtre. J'ai donc établi une liste de ces films que je cochais une fois vu, enfin bref, n'importe quoi. Je pense aussi que dans le cinéma, il y a tout : la musique, la peinture; avec le cinéma t'as tout en un. Et puis bon tu me parles d'art mais j'y connais rien du tout, je suis allé dans les musées en me disant qu'il fallait mais bon... et tout à coup une voix me disait : qu'est-ce qui passe au Brady ? Et voilà...
Et la BD ?
Non, la BD, je n'aime pas du tout, quand j'étais môme, j'aimais un peu et j'achetais Tintin, Blake Et Mortimer, mais la BD d'aujourd'hui, non. A tel point que je n'aime pas non plus le cinéma d'animation, ça m'emmerde, je n'aime pas ça, ni Disney, ni les mangas : ça me fait chier. J'aime bien Les Simpson, South Park et Tex Avery mais l'animation en général, ça ne m'intéresse pas.
Quel est ta définition du cinéphile ?
En ce qui me concerne, je fais une différence entre cinéphile et cinéphage. La cinéphilie est constituée de gens qui choisissent leurs films. Moi, quand on me parle d'un cinéphile, j'ai une image plutôt Télérama du type qui dit, avec un accent snob, "je vais voir un Woody Allen et je suis cinéphile", très comme çaaaa tu vois. Alors que la cinéphagie, c'est bouffer des films et s'intéresser à un maximum de trucs, d'ailleurs j'ai participé à une revue dont Gilles Boulenger, fondateur de L'Etrange Festival, était le rédacteur en chef et qui s'appelait Le Cinéphage. Moi je suis donc plutôt cinéphage pour le plaisir de tout voir avec beaucoup de joie et du recul. Je n'ai jamais aimé la cinéphilie sérieuse, académique, avec des critiques à la Télérama, Cahiers Du Cinéma. Moi j'adore le cinéma Z, le Bis, alors quand je vois des gens qui regardent ça au premier degré en disant qu'il ne faut pas y toucher! Avec mon meilleur pote, Cognard, on adore voir des films Bis, on rigole, on les voit au premier comme au douzième degré : c'est comme ça que j'aime voir des films. J'aime bien défendre des films qui sont mauvais pour des raisons intellos, La Neuvième Porte de Polanski est un bon film Bis, un Jésus Franco avec des moyens.
Tu as des films cultes ?
Mon film préféré est Assaut de Carpenter, sinon il y a Suspiria, Voyage Au Centre De La Terre, La Maison Du Diable (qui est le plus grand film d'épouvante jamais réalisé), Zombie, Massacre A La Tronçonneuse. C'est une liste qui date mais comme tout amateur de cinoche je reste bloqué sur une période, comme Tavernier ou Brion qui sont attachés aux années 50, on reste accro à la cinéphilie avec laquelle on a grandi, moi c'est les années 70.
Tu allais dans les salles de quartier ?
J'ai fait ma cinéphilie en salles, pour vous je pense que c'est la vidéo, pour nous c'était la salle de cinéma. J'ai donc connu la fin des salles de quartier, j'allais au Hollywood Boulevard, Gaieté Rochechouart, Brady, Colorado, Styx, Midi-Minuit... il y avait aussi L'Ornano, le Bellevue, le Pathé Journal, il y en avait des tonnes quoi! J'y allais avec mon pote Pattin, aujourd'hui décédé, et avec Christophe Gans. On allait à un cinéma qui s'appelait L'Orient Ciné, dans le treizième, qui projetait tous les films de Hong-Kong alors que rien n'était marqué dans Le Pariscope. C'est là qu'on a découvert Histoires De Fantômes Chinois, deux ans avant sa sortie, on a aussi découvert des films de la Shaw Brother, des trucs de fous quoi! Et on y a vu beaucoup de merdes aussi, c'est ça la cinéphilie, et oui, je l'ai faite en salles. Avec Pattin, on faisait des journées qui commençaient au réveil à 10H à Strasbourg Saint-Denis et finissaient à 2H du mat' dans le nord de Paris. On commençait par Le Cinex en début du Boulevard de Strasbourg (aujourd'hui remplacé par une banque) puis L'El Dorado (qui fut un cinéma), Le Brady, puis on allait dans le 18ième mater des kung-fu, on allait à La Cigale, qui passaient des doubles programmes, enfin bref, on enchaînait : des péplums, des westerns italiens, des pornos...
Vous deviez ingurgiter des tonnes de films ?
Ah ça, on en bouffait, c'est différent de la vidéo qui te contraint à rester chez toi, là on bouffait des merguez, on se baladait, on allait prendre des bières dans ces quartiers qui étaient très exotiques. A l'époque Belleville, qui est aujourd'hui plutôt un quartier chinois, était un quartier oriental, à dominante tunisienne : il y avait de l'ambiance dans les salles. J'ai un milliard d'anecdotes, j'ai vu, par exemple, L'Horrible Invasion lors de sa sortie dans les années 70 avec un mec qui se masturbait à chaque fois qu'une araignée passait à l'écran. Le mercredi après-midi, au Bellevue, il y avait des films de kung-fu, des classes d'école venaient et insultaient l'écran, hurlaient, se battaient, courraient dans les travées, c'était folklo, c'était bien! Aujourd'hui il ne reste plus que Le Brady.
Quelle différence fais-tu entre les cinéphiles formés par la vidéo et ceux des générations précédentes ?
C'est tout le fétichisme lié à la salle, par exemple faire la queue c'est extra, il y a du monde, de l'ambiance, la tension qui monte, avec la vidéo c'est différent. Tu mets le lecteur en route, et c'est tout, en plus, tu as le câble, le satellite, donc tu as trop de choix et tu es noyé dans la masse. Quand je rentre chez moi, j'ai trop de films à voir, avant tu avais trois chaînes de télé et les doubles programmes. Avant lorsqu'un film passait tu ne savais pas si tu le reverrais un jour, alors tu allais à en salle. Quand Le Festival Du Rex s'est planté ça correspondait avec l'explosion de la vidéo et l'arrivée du câble, aujourd’hui on a le choix entre regarder à la maison ou sortir, à l'époque, on n’avait pas le choix donc le moindre truc qu'on voyait devenait incroyable.
Vas-tu souvent au cinéma ?
Je vais en salle mais surtout en projection de presse et festivals, mais je continue à aller au cinéma en tant que spectateur. J'ai la carte verte, donc je ne paye pas et j'y vais régulièrement. Je connais plein d'autres journalistes cinés qui, malgré la carte verte, n'y vont qu'une à deux fois par mois, moi c'est minimum cinq à six fois en plus des projos et festivals. Hier soir en salle, j'ai vu Bullet Ballet de Shinya Tsukamoto, et en vidéo, j'me suis tapé un Bis italien avec Franco Nero, La Proie De L'Auto-Stop de Pascuale Festa Campanile. Un bon film, avec la musique de Morricone, un film représentatif d'une époque, si ça sortait en salle aujourd'hui les gens prendraient ça pour de la merde, mais c'est un film typique des années 70 avec tout un fétichisme derrière.
Quel est le film récent qui t'a marqué ?
Le Projet Blair Witch, qui m'a empêché de dormir pendant une semaine, c'est un des plus grands films d'épouvante que j'ai vu avec La Maison Du Diable, Les Innocents, Le Locataire et L'Exorciste III. C'est tout con mais ça m'a atomisé, je comprends qu'il y en ait qui n'aiment pas mais moi je marche à fond. Rien n'est montré, tout est suggéré et il ne se passe rien pendant la première heure, tu es dans l'attente... je ne suis pas capable de dire si c'est un bon ou un mauvais film mais ça m'a traumatisé. J'ai aussi adoré Seul Contre Tous de Gaspar Noé et Payback avec Mel Gibson. Beaucoup trouvent ce film mauvais, moi je le trouve très bien. J'ai vu il y a trois jours un film des années 50 sur le câble, Le Fauve Est Lâché avec Lino Ventura. Je pensais que c'était une daube mais non, c'est très bien dialogué et réalisé, c'est de la série B française comme on en fait plus aujourd'hui.
Quel est le film récent que tu as détesté ?
Star Wars Episode I, il n'y a pas d'histoire, c'est grave! C'est l'enfer, au bout de dix minutes j'avais les poumons qui se compressaient d'angoisse!!! Je n'étais déjà pas un grand fan de la première trilogie, je l'ai vu trop vieux, alors que c'est plutôt pour les mômes. Le tout premier était sympa, le deuxième j'adore mais Le Retour Du Jedi c'est vraiment nul, c'est une synthèse de tout ce qu'Hollywood peut avoir de plus exécrable. Le nouveau là, c'est même pas pour les enfants, c'est pour les foetus, le fameux personnage de Jar-Jar c'est hallucinant, tu te dis « mais il est vraiment mongolien George Lucas ? ». C'est chiant, c'est même pas réalisé, il n'y a pas un travelling dans le film, je me suis endormi. Il plante sa caméra, il y a des légers panoramiques mais tout a été vu dans les autres Star Wars, dans d'autres films de SF, tout paraît vieux. Je trouve ça visuellement très laid, les effets spéciaux ne sont pas du tout novateurs, c'est par exemple nettement moins impressionnant que Jurassick Park, alors que c'est Star Wars quand même, une franchise basée sur la qualité des effets spéciaux. Et surtout, c'est ultra-chiant, les acteurs sont monolithiques, ils débitent leur texte, il ne se passe rien, c'est dénué d'émotion. Bien sûr, certains fans qui ont tout suivi vont s'y retrouver mais moi je trouve ça nul. Les fans présents avec moi lors de la projection sont sortis tétanisés; enfin bref c'est le dernier film nul que j'ai vu.
Johannes Roger & Jérôme Vincent
A voir absolument ce mercredi dans les salles : Drive de Nicolas Winding Refn
Cette semaine sort, dans toutes les bonnes salles de France et de Navarre, ni plus ni moins que le meilleur film de l'année 2011 : Drive de Nicolas Winding Refn. Ayant déjà fait le bonheur de nombreux festivaliers cette pépite est à ne louper sous aucun prétexte. Refn signe une oeuvre unique, l'un des meilleurs polars vu depuis fort longtemps. Son sens du cadre, son obsession de la symétrie convoque aussi bien Edward Hopper que John Carpenter, Michael Mann, William Friedkin et Kenneth Anger. Drive paraît si personnel que le cinéphile peine à croire qu'il s'agit la d'une oeuvre de commande. En bref, si vous voulez voir un Ryan Gosling mutique moulé dans une veste piquée aux Warriors de Walter Hill au volant d'un bolide (préparé par Breaking bad man-Bryan Cranston) accomplir un massacre affublé du masque de Michael Myers (Halloween), ce film est pour vous! Très bientôt dans votre émission préférée nous reviendrons sur cet auteur danois qui, de film en film, s'affirme comme le cinéaste le plus important de ce début de 21ième siècle.
Hanzo
dimanche 2 octobre 2011
Mardi 4 octobre dans Culture Prohibée : Entretiens avec l'équipe de Theatre Bizarre !!!
Retrouvez ce mardi 04 octobre à 17h00 (rediffusions le samedi à 10H et le dimanche à 23H), Culture Prohibée sur l'antenne de Graf’Hit (l'émission est également diffusée sur d'autres radios de la bande FM dans divers départements de France, tous les détails sont sur ce blog).
Au programme de votre émission préférée consacrée à l'actualité de la contre-culture, une spéciale Etrange Festival 2011 entièrement consacrée au film Theatre Bizarre :
-Un retour critique sur le film,
-Des entretiens avec les réalisateurs, acteurs et producteurs du film Douglas Buck (Family Portraits), Buddy Giovinazzo (Combat Schock), David Gregory (Plague Town), Fabrice Lambot (Dying God), Catriona MacColl (L’Au-delà) et Richard Stanley (Dust Devil) .
Après L’Etrange Festival, couvert avec le renfort d’Oh My Gore, notre équipe, dans le cadre d’un partenariat avec Sueurs Froides, vient de boucler une série d’émissions sur la quatrième édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg à écouter dès la semaine prochaine !
Playlist de l'émission :
-Générique d'après DJ No Breakfast remixé par Léo Magnien (notre flamboyant ingénieur du son);
-Divers extraits de la bande originale de Simon Boswell issue du sketch de Theatre Bizarre intitulé Mother of toads (Richard Stanley).
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