samedi 17 septembre 2011
Les lectures de Boris : Escale chez les vivants
Ecrit par Richard Bessière
Publié en 1980 dans la collection Lendemains retrouvés
Super Luxe
Fleuve Noir
ISBN 2-265-01251-3
Impressionnant. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, j'ai trouvé le livre dont le titre m'a amusé lors d'une brocante ... et bien il m'a calmé le bougre ! Schématiquement, l'histoire commence en 1960, revient en arrière, repart en 1960, va très loin dans le futur puis y reste. Sauf que, dans le futur, on sait voyager dans le temps. On ne va pas dans le passé car les modifications sont incontrôlables, mais on peut aller dans le futur afin de corriger le présent. Et c'est toujours pratique quand on est en guerre contre d'infâmes extra-terrestres voulant anéantir l'espèce humaine.
Les premières pages m'ont séduit par le style vieillot employé. Un style qui vieillit encore plus au premier saut dans le passé, qui se modernise ensuite dans le futur : D'où un 18/20 pour la forme et les efforts consentis.
Continuons avec l'intelligence déployée par l'auteur dans la description de ces voyages dans le temps : J'ai déjà croisé toutes sortes de réflexions sur la temporalité dans les fictions, souvent débiles, parfois intéressantes, rarement documentées, mais c'est bien la première fois que je croise un cas de voyage "bridé" ! Richard Bessière s'est simplement débarrassé des écueils du voyage dans le passé avec l'argument très simple de l'hyper-complexité des conséquences. Donc, "paf !", on va dans le futur. On peut voyager dans le temps, soit, mais ce n'est pas un prétexte pour faire n'importe quoi.
Quant au reste de l'histoire sachez que ça se lit très bien, c'est plutôt drôle, bien mené, bien monté, bien enlevé. Bref, mon chouchou actuellement.
A côté de ça je suis un peu minable tout de même, en 2007 Richard-Bessiere en était à 285 publications !!!! … Et moi à UNE lecture... Bon d'accord, il n'a pas écrit que de la SF, mais ça en impose tout de même. Sur son blog il parle de ses démêlés avec Fleuve Noir, ou plutôt avec l'un de ses directeurs littéraires, Mr Richard, qui s'est approprié une partie de sa production ! Bon, ça ne va pas changer grand chose, mais les "salauds" c'est chiant.
J'ai aussi lu L'ère des Fornicatrices de Janet E. Morris. Celui-là je ne vous en parlerai pas...
Boris
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